Tenir sa place, trouver sa place, prendre place : telles sont les modalités d’un authentique droit à l’habiter urbain.
Céline Bonicco-Donato
Tenir sa place, trouver sa place, prendre place : telles sont les modalités d’un authentique droit à l’habiter urbain.
Céline Bonicco-Donato
Master 2 Urbanisme et Aménagement, parcours Design urbain (promotion 2022)
- L’Institut d’Urbanisme et de Géographie Alpine / UGA
- L’École Nationale supérieure d’Architecture de Grenoble / UGA
Un atelier réalisé en collaboration avec :
- L’Institut Des Hautes Études pour l’Action dans le Logement (IDHEAL)
- L’Agence d’Urbanisme de la Région Grenobloise (AURG)
- Le Cresson, équipe grenobloise du laboratoire CNRS AAU
Encadrement pédagogique : Nicolas Tixier, Marc Higgin, Laure Brayer, Théo Marchal
Suivi IDHEAL : Irène Behar, Catherine Sabbah
Suivi AURG : Anne Quantin-Pottecher, Emmanuel Boulanger, Sylvie Laroche, etc.
Suivi Cresson (winterschool) : Cédric Pichat, juL McOisans, Giuseppe Gavazza
« La densité suscite-t-elle envie ou rejet ? Nous parions sur le premier, c’est pourquoi nous initions une étude autour de la densité résidentielle, sous toutes ses facettes que nous avons nommée DESIR. Une Densité Éprouvée, Souhaitée, Imaginée, ou Redoutée à travers le regard neuf et critique de futur.e.s politistes, urbanistes, architectes, ingénieur.es, géographes et économistes. IDHEAL-Recherche mobilise pour l’année universitaire 2022-2023 une série d’ateliers étudiants de M1 et M2, dans différentes universités, qui travailleront chacun cette notion, selon leurs disciplines, sur des terrains particuliers. Ce corpus d’études ne vise pas à se positionner pour ou contre la densité résidentielle ou à considérer que la densification serait un instrument allant de soi dans le contexte d’impératif de sobriété foncière. Il vise à analyser les choix et l’efficacité de différents mécanismes de politiques publiques ou de pratiques de marché en prenant en compte l’ensemble des enjeux de l’aménagement. Non seulement la forme urbaine, mais aussi la préservation de la biodiversité, la production d’une offre de logements abordables, la tension politique et de voisinage que ce sujet peut engendrer… »
L’atelier consistera à travailler par transects, méthode qui consiste à tracer des lignes virtuelles sur un territoire donné pour étudier un même phénomène dans des espaces distincts, dans une dimension de traversée. Ces transects sont définis au sein de la métropole grenobloise pour interroger différentes situations d’habiter, caractérisées par des écarts de densité, permettant d’avoir des configurations spatiales, sociales et sensibles variées. L’Agence d’urbanisme de la région grenobloise a proposé à ses chargés de projet de sélectionner une dizaine de situations paradigmatiques des enjeux de densité, afin d’assurer un choix de 6 terrains pertinents pour l’atelier. Les étudiants ont comme consigne de saisir et de restituer les questions de densité le long de ces transects, en particulier à travers la dimension sonore, afin de rendre compte des différentes perceptions de la densité selon les urbanités traversées. Ils le feront par des enregistrements d’ambiances in situ, par des entretiens auprès d’habitants et d’acteurs du quartier et de recueil de documents d’urbanisme liés à ces lieux. De ce travail de terrain, ils devront, toujours par le prisme de la question de la densité, proposer des « capsules » de projets possibles le long de cette coupe afin de rendre compte tant des situations vécues que des projections de transformations imaginées. Le rendu final a donné lieu à des montages sonores accompagnant des coupes visuelles :