CONSTATER

Pablo Servigne

Chercheur in-terre-dépendant et auteur

« La ville, en somme, on l’adore et on la déteste. Horizon d’espoir, de prospérité, d’épanouissement culturel, de pouvoir, de travail ou de rencontres ; mais aussi horizon de déconnexion avec la nature, de pollution, de bruit, de violence ou de perte des liens sociaux authentiques. Notre rapport d’amour/haine avec les villes est le résultat du frottement entre la dure réalité et nos imaginaires. Nous entretenons un rapport irrationnel avec notre environnement, et la ville n’y échappe pas. Repoussoir techno-rigide pour les uns, cocon maternant et sécurisant pour d’autres, elle fait partie intégrante de notre présent... et de notre avenir. Qu’on soit attiré par les villes ou qu’on les fuie, il faudra faire avec. Avec elles, et surtout avec nos fantasmes. »


Source : www.barricade.be