Face au dérèglement climatique, il faut agir maintenant en limitant les émissions de carbone, tout en réduisant les inégalités sociales. C’est possible avec des mobilités douces, piétons, cycles, transports en commun, RER à la grenobloise avec tarification sociale mais aussi, une forte isolation de tous les logements, en commençant par les passoires thermiques, avec des aides fiscales et des subventions.
Les ressources locales (bois, eau, soleil, biogaz, vent le cas échéant) alimentent progressivement un système énergétique plus local, qui devient compétitif face aux énergies traditionnelles. Le biogaz est opérationnel sous forme de GNV dans des véhicules actuels.
Ce modèle de production d’énergie diversifié constitue une réelle opportunité, aussi bien pour l’avenir planétaire que pour l’activité dans les territoires.
Sobriété et efficacité énergétique d’abord
L’énergie nous apporte une multitude de services, il faut donc réduire de nombreux gaspillages, par deux approches simultanées :
- La sobriété, qui interroge nos choix individuels et collectifs, concernant la dimension appropriée d’objets utilisant de l’énergie (taille des écrans, poids des voitures), le réglage de la température, ou une meilleure organisation avec mutualisation collective ;
- L’efficacité, qui est apportée par des choix techniques plus performants (éclairage à Led, isolation thermique renforcée, moteur électrique).
Cette approche de la maîtrise de demande d’énergie et de relocalisation de la production est valable pour les carburants, pour les besoins de chaleur et l’électricité. Voilà un levier puissant pour réduire notre dépendance aux énergies et nos émissions néfastes à la santé et au climat.
Être plus résilient pour répondre aux fragilités apparues avec la crise Covid-19
Au XXIe siècle, le monde est plus incertain, touché par des catastrophes plus nombreuses. La décentralisation, la diversification des sources d’énergie de proximité, améliorent significativement notre résilience aux chocs (risques technologiques ou accidents en chaîne, pandémies).
Une telle transition énergétique est possible, souhaitable, indispensable pour satisfaire les trajectoires de 1,5° à 2°C de la COP21.