Une méthodologie mixte, un croisement des regards
L’utilisation de méthodes quantitatives, qualitatives, exploratoires et expérientielles ont permis :
de dresser un état des lieux exhaustif et objectivé du modèle grenoblois hérité du passé et des transitions en cours ;
de rencontrer les techniciens, chefs de services des collectivités locales, les entrepreneurs, les associations et autres publics-cibles, et de les interroger par des méthodes d’enquêtes qualitatives ;
de dresser le « portrait » de la métropole grenobloise à travers une étude lexicométrique dans la presse économique ;
d’étudier les stratégies paysagères et la gestion des risques par une analyse détaillée des documents et outils de planification ainsi que des textes réglementaires ;
d’analyser les transformations paysagères sur la longue période grâce à l’outil cartographique ;
d’aller physiquement à la découverte de la métropole grenobloise pour saisir le “déjà là”, le “en cours” et le “en devenir” des territoires par la réalisation de transects1 ;
de générer tout un ensemble de rencontres, tant d’acteurs que d’usagers, par des dispositifs d’écoute, des entretiens2 ;
Une analyse multiscalaire
Les objets et méthodes mobilisés dans les trois axes convoquent plusieurs échelles d’analyse : du macro au micro, du territoire macro-métropolitain (la métropole au-delà de ses frontières concernant les enjeux économiques, paysagers, sociaux) à l’individu qu’il soit entrepreneur, concepteur, citoyen. Ainsi, la métropole et les autres s’expriment à travers ces échelles imbriquées, pour les trois sujets traités, que ce soit à travers la question de l’autre ou des autres territoires, mais aussi de l’autre ou des autres, « étrangers » à ce territoire.
Une recherche ouverte et appliquée
Par les dispositifs de recherche ouverte mis en place (workshops, transects, plateaux radio, cafés débat...), le programme se veut fortement connecté aux acteurs du territoire (voire parfois co-produit avec eux) que ce soit au sein de la Métropole ou de l’Agence d’urbanisme de la région grenobloise.
Diversité et richesse des supports de valorisation
Certains dispositifs méthodologiques mis en œuvre induisent directement des supports de valorisation et de diffusion des résultats vers un large public. Le transect, la réalisation de films, les itinéraires, reposent sur le fait d’interroger, de collecter, mais aussi de produire des représentations de la métropole grenobloise (vidéographies, expositions, faux procès…).
La mise en valeur des recherches :
quatre courts ouvrages édités chez Autrement ;
un entretien filmé du président de la Métropole ;
Grand A
voir le schéma du protocole de recherche
1 Pour un aperçu de l’usage du transect : Nicolas Tixier, Le quotidien en projets. Parcours, coupes, travellings et autres transects. HDR, Université Grenoble Alpes / ENSA Grenoble, AAU-CRESSON, 2017. [Disponible sous HAL]
2 On s’est appuyé principalement sur les méthodes mises en place AAU-CRESSON depuis les années 90. Michèle Grosjean et Jean-Paul Thibaud, L’Espace urbain en méthodes, Marseille, Parenthèses, 2002.
Écouter la conférence "La Métropole à l'âge du share", au café Forte de Grenoble, juin 2019 :
introduction et table ronde 1 : numérique, IA… ce que nous promet la technologie table ronde 2 : écologie, ce que nous imposent les ressources table ronde 3 : hospitalité, le reflet de ce que nous sommes