Après la révolution du charbon et de la machine à vapeur (1ère révolution industrielle) et celle des produits pétroliers, de la télévision et du téléphone (2e révolution), nous serions entrés dans la révolution des technologies numériques et des énergies renouvelables.
#révolution.intelligente
La transition numérique, ce déploiement généralisé de nouvelles technologies, ne doit pas être pensée indépendamment des autres mutations à l’œuvre. Afin de mettre cette révolution technologique et sociétale au service d’un avenir souhaitable, la transition numérique doit notamment être rendue compatible avec les transitions écologique et énergétique.
Cette mise en adéquation se retrouve dans la troisième révolution industrielle. Théorisé par l’économiste Jeremy Rifkin, ce modèle estime que l’émergence conjointe de nouvelles technologies de communication ainsi que de nouvelles sources d’énergie conduisent à une révolution productive. Après la révolution du charbon et de l’industrialisation de l’imprimerie (1ère révolution industrielle) et celle des produits pétroliers, de la télévision et du téléphone (2nde révolution industrielle), nous serions entrés dans la révolution des technologies numériques et des énergies renouvelables.
#vision.fédératrice
Dans le nord de la France, cette théorie a retenu toute l’attention des décideurs politiques et économiques. Elle est en effet perçue comme l’opportunité d’un rebond pour toute une région, après plusieurs décennies de crises. Ayant l’avantage d’allier création d’emplois et préservation de l’environnement, cette théorie est ainsi devenue une vision d’avenir fédératrice.
Partagée par les différents niveaux institutionnels, cette « rev3 » (nom donné à la troisième révolution industrielle dans les Hauts-de-France) bénéficie aujourd’hui de la mobilisation d’importants moyens. De nombreuses entreprises sont ainsi accompagnées pour développer des solutions techniques sur les réseaux intelligents, l’internet de la logistique ou encore, l’économie circulaire. Les collectivités locales ne sont pas en reste, d’autant plus qu’elles détiennent de nombreux leviers pour concrétiser la rev3. En effet, au-delà du seul secteur industriel, cette révolution constitue un nouveau modèle touchant la manière de bâtir et d’habiter, de se déplacer, de consommer…
#agence.mobilisée
Les agences d’urbanisme des Hauts-de-France sont elles aussi pleinement engagées sur la rev3, un des premiers enjeux étant de mieux faire comprendre toutes les implications d’un sujet encore perçu comme obscur et cantonné à de hautes sphères. Or, une telle transformation ne peut se réaliser qu’en étant appropriée par tous et partout.
Les agences cherchent également à repenser les principes de l’urbanisme à l’aulne de ce nouveau modèle, en travaillant notamment sur des ressources techniques identifiant ce que serait cet urbain « rev3-compatible ». C’est-à-dire une ville augmentée (par le numérique) et durable, parfois bien loin des concepts initiaux de smart cities qui ont montré leurs limites.
À ce titre, l’agence d’urbanisme et de développement de la région Flandre-Dunkerque (AGUR) offre son expertise dans un territoire aujourd’hui engagé dans ces transformations, comme en témoigne sa récente labellisation nationale « territoire d’innovation » pour une ambition pleinement inscrite dans la troisième révolution industrielle.
vidéo : Transition énergétique comment la réussir sur notre territoire paroles de Laurent Renavand