« Et si au lieu de cibler une ZAN, c’est une ZAB, une zéro artificialisation tout court qu’il fallait mettre en œuvre ? Et que celle-ci serait beaucoup plus simple à atteindre en s’autorisant à remettre en cause les « besoins » de construction ? Le développement urbain se fonderait sur un nouveau « contrat » : la protection de tous les sols, agricoles et non agricoles- y compris ceux déjà ouverts à l’urbanisation qui seraient considérés comme une ressource rare et non renouvelable, un « bien commun », préservés pour les générations futures […] ? Sans doute c’est un peu utopique pour l’instant et cela paraîtra à beaucoup dans les conditions actuelles, un peu trop… disruptif. »
Source : La ville stationnaire. Comment mettre fin à l’étalement urbain ? Philippe Bihouix, Sophie Jeantet, Clémence de Selva, Éd. Actes Sud, septembre 2022